Présentation de condoléances de la Cour suprême à la famille du Président
du Conseil Économique et Social Augustin TABE GBIAN rappelé à Dieu le mercredi 27 décembre 2023.
Augustin TABE GBIAN, président du Conseil Économique et Social est conduit à sa dernière demeure ce samedi 30 décembre 2023 à N'Dali. D'importantes personnalités de la République au nombre desquelles figure le président de la Cour suprême, Victor ADOSSOU et le premier avocat général Nicolas BIAO, ont assisté au culte et aux hommages militaires rendus à l'illustre disparu avant son inhumation à INA dans son village natal.
A 72 ans, le président du Conseil Économique et Social Augustin TABE GBIAN a tiré subitement sa révérence laissant dans l'émoi et la consternation tous ceux qui l'ont connu aimé. Ils étaient d'ailleurs nombreux à l'accompagner à sa dernière demeure ce samedi. La vice-présidente de la République, les présidents d'institutions de la République et différents cadres étaient au temple protestant méthodiste Béthanie d'Ina de Bembèrèkè et à la maison mortuaire pour lui témoigner encore leur affection.President, ainsi, nous allons fêter sans toi. Que la volonté de Dieu soit faite et qu'il t'accueille dans la lumière auprès de lui , tels étaient les propos du président de la Cour suprême, se recueillant sur la dépouille mortelle, lui, qui, le cœur meurtri, se rappelle encore, hélas, des souvenirs de la dernière mission effectuée ensemble en Inde en novembre où ils avaient beaucoup échangé à deux.
L'homme dont tout le monde regrette le départ brutal de ce monde est, selon le témoignage du pasteur célébrant un modèle d'homme de foi, d'amour, d'humanisme, de partage et d'hospitalité. Augustin TABE GBIAN achève ici-bas sa course terrestre mais commence une nouvelle vie, celle qui ne connaît plus la mort. Malgré ses difficultés et ses souffrances de dernières heures, il a gardé la foi en Dieu et en sa parole ; c'est pour cela que lui est donc réservée la couronne de justice après avoir combattu le bon combat, dixit le pasteur célébrant qui renchérit : L'enfant qui naît aujourd'hui est déjà si vieux pour mourir. Que dire alors de celui qui a eu la Grâce de vivre 72 ans durant ?, s'interroge-t-il avant d'affirmer que pour aller au paradis, il faut bien mourir telle la bonne graine mise sous terre et appelée à germer.
En ces moments, certes de douloureuse séparation, tous ceux qui l'ont connu et aimé sont priés de rester en union de prière afin que l'âme du défunt repose en paix auprès de l'Éternel. Mais avant la conduite à sa dernière demeure, un hommage militaire digne de son rang lui a été rendu en son domicile.
Cell.Com.Cour suprême du Bénin
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