Après une première en 2023, la deuxième édition du café juridique de la Cour suprême a eu lieu ce jeudi 11 juillet

2024 au siège de la haute Juridiction autour du thème « Intelligence artificielle et avenir de la justice ». D’importantes personnalités du monde judiciaire, politiques, enseignants et praticiens du droit y ont été conviés.

« L’avenir de la justice à l’ère de l’intelligence artificielle », c’est le thème qui a réuni acteurs du monde judicaire et autorités politico-administratives. Un thème d’actualité qui met à l’épreuve la justice face aux réalités des Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication.
Pour le Président de la Cour suprême, ce café juridique qui est un creuset d’échange intellectuel permet d’avoir une vision panoramique sur les opportunités qu’offre aujourd’hui l’intelligence artificielle, sur les défis, les exigences juridiques et les implications judiciaires de ce grand pas que franchit l’humanité.
La première autorité de la haute Juridiction Victor Dassi ADOSSOU pense que le thème « l’avenir de la justice à l’ère de l’intelligence artificielle » s’inscrit clairement dans cette perspective et les interrogations que suscite ce thème permettront d’obtenir des réponses appropriées.
Au cours de ces échanges, les communicateurs ont relevé les biens fondés de l’intelligence artificielle comme une aide dans la sphère des juridictions. Pour ces derniers la justice ne peut pas se soustraire à l’ère du temps. L’intelligence artificielle s’invite et s’impose dans le secteur de la justice pour un plus en matière de la transparence, la visibilité, et la régulation de la société.
Dans leurs interventions les participants ont soulevé quelques risques et insuffisances liés à l’intelligence artificielle ; des insuffisances qui ne sauront être un frein face à l’exigence de cet outil qui invite le secteur de la justice à s’ouvrir au monde du numérique. Pour cela, le Président de la Cour suprême se réjouit déjà de l’expertise et du partenariat naissant entre la haute Juridiction et l’agence francophone et africaine de l’intelligence artificielle (AFRIA) et l’amicale béninoise du centre d’études stratégiques de l’Afrique (ABECESA) qui ont d’ailleurs pris une part active lors desdits échanges qui ne seront pas les derniers a-t-il rassuré.
Cell.Com.Cour suprême du Bénin.

 

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