Porto-Novo, capitale des hautes juridictions de l'Afrique francophone depuis ce lundi 24 juillet 2023.
Pendant trois jours, les magistrats des juridictions membres de l'Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF) se retrouvent en session de formation et renforcement de leur capacité. La cérémonie d'ouverture de cette XVè session a été présidée par Le Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation.
A un moment où le droit se complexifie et se modernise, le juge n'a de choix que de se mettre au pas afin de répondre efficacement aux besoins des justiciables et aux exigences de l'État démocratique. Au-delà de sa devise Unir l'Afrique par le droit et la justice, cet idéal recherché fait bien la préoccupation de l'Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones qui œuvre au renforcement des capacités des magistrats dont les juridictions sont membres. La XVè session de formation ouverte à cet effet ce lundi à l'ERSUMA à Porto-Novo permettra une fois encore aux participants d'échanger en panels autour des communications.
Le Président de la Cour suprême du Bénin, Victor Dassi ADOSSOU, Président du Conseil d'Administration de l'AA-HJF exprime sa joie d'accueillir plus d'une centaine de hauts magistrats de juridictions africaines ainsi que des experts formateurs étrangers. Il n'a pas aussi manqué de témoigner ses reconnaissances à la francophonie pour son appui chaque année dans la tenue des assises de l'association. Au Garde des Sceaux Yvon DETCHENOU, représentant le chef de l'État, il salue son attachement aux valeurs démocratiques que prône l'AA-HJF
Bakary BAMBA JUNIOR, représentant régional de l'OIF félicite l'Association et la rassure de son accompagnement. Quant au Garde des Sceaux, il exprime toute son admiration à ce creuset et aux nobles valeurs qu'elle véhicule. Tout en souhaitant plein succès aux travaux, il invite les participants à sortir de cette XVème session de formation avec des idées nouvelles ou renforcées.
Les deux communications inaugurales, l'une intitulée les constitutions africaines, entre mimétisme et endogénéisation et l'autre les droits de l'homme et le développement en Afrique, très appréciées des participants ont été respectivement présentées par Professeure Danielle DARLAN, ancienne Présidente de la Cour constitutionnelle de Centrafrique et Professeur Victor Prudent TOPANOU, Maître de Conférences à l'Université d'Abomey Calavi.
Cell.Com.Cour suprême du Bénin
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